Oooooh ! Tu bloque ou tu jète ?
Première visite dans les calanques pour moi, (Thomas y est déjà allé quelques fois), je ne sais plus a quelle période on y était, mais il n'y avait pas beaucoup de monde et on a réussi à être tranquille. La combinaison terre - mer, les contrastes forts, grimper avec le calme (ou pas) de la mer sous les pieds.. Ça laisse un peu songeur. On imagine facilement des vieux ouvreurs en bivouac au bord de l'eau en train de regarder la mer se déchainer..
On est partis pour ce gros week end avec l'idée de faire des traversées, sorte de grande voie à l'horizontale, où l'on évolue toute la journée en grimpant au ras des flots. Attention à bien regarder la météo marine.. !
Première journée on part faire la traversée Sans retour ! Autrefois engagée, notamment avec sa descente en rappel qui pouvait être problématique (elle porte bien son nom) si on n'arrivais pas à sortir, elle est beaucoup plus abordable aujourd'hui. Pour y accéder on est passé par la petite traversée Ramond, très facile et qui déroule. Elle nous mène aux rappels déversant qui permettent d'arriver au départ de la Sans retour, presque au niveau de l'eau. On est contents que la mer sois calme. On comprends aussi le nom de cette traversée et le mythe de l'époque.. Petite aventure.
Les longueurs commencent, on fait tout en corde tendue, un vrai plaisir de grimper rapidement avec la mer derrière soi.
basket - short - tee shirt
Caillou - ciel - mer
Des longueurs pleine d'ambiances se succèdent, grottes, fissures, rampings, cheminées, on suis le fil de la falaise dans toutes les directions, son relief, belle sensation d'exploration.
Après m'être trompé (beaucoup de croisements de voies) je retourne en arrière et on tire une longueur dans le 6b qui fait un virage étroit bien au-dessus de l'eau (traversée du fjord). S'en suis le ramping, le boyau, des vires, la mer, le soleil..
On arrive à la sortie, on recommence à grimper vertical pour sortir. Contents !
Pour la suite la mer est capricieuse, beaucoup de vent et les calanques sont fermées. On visite Marseille, quartier du panier, quartier de la gare, plein de vie dans cette ville.
Le deuxième objectif du séjour était d'aller voir le Cap Canaille et le toit immense des Sales gosses. On commence donc la descente en rappel identifiable grâce à une carcasse de voiture dans le ravin ? Mystère.. Cela nous mène à une grande vire médiane, puis encore des rappels pour arriver au sol. Y a plus qu'a remonter !
Le cailloux est vraiment chouette (un peu étrange pendant une longueur puis on s'y habitue), du grès avec des longueurs très variées. Des fissures, des dièdres, et puis ce toit immense ! Pas plein gaz mais quand même. Je tombe au dessus de la sortie, dommage je suis bon pour pomper. Après c'est plus facile et on sort sur le plateau. On a choisi de hisser un sac dans cette voie, ça s'y prête très bien et le second sera toujours content de pas avoir à passer le toit lesté !
Belle découverte ses Calanques, seulement deux jours de grimpe mais on reviendra. Un chouette projet pourrait être de faire deux trois jours de traversée avec bivouac.. À suivre..
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